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Communiqué : Le Secrétariat à la condition féminine accorde plus de 1 M$ au 17 Tables régionales de groupes de femmes et leur réseau


QUÉBEC, le 19 août 2021 /CNW Telbec/ – La ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, est heureuse d’annoncer que de nouvelles ententes de financement viennent d’être conclues entre le Secrétariat à la condition féminine (SCF), les 17 Tables régionales de groupes de femmes (Tables) et leur réseau. Le total de l’aide accordée s’élève à 1,08 million de dollars sur deux ans.

Ces ententes visent à permettre aux Tables régionales de diffuser des états des lieux régionaux en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Les sommes investies permettront également de soutenir la concertation régionale ainsi que les instances locales et régionales dans la prise en considération des réalités particulières de l’ensemble des femmes dans le cadre de leurs travaux.

Ce financement permettra aux 17 Tables de poursuivre leur travail d’information et de sensibilisation auprès de partenaires locaux et régionaux quant aux enjeux d’égalité vécus par les femmes sur leur territoire. Ceux-ci seront ainsi mieux outillés pour mettre en place des initiatives qui répondent aux besoins de l’ensemble des femmes auxquelles s’adresse leur organisation.

Les statistiques démontrent que les femmes sont en plus grande proportion et plus sévèrement touchées par les conséquences de la COVID-19. En ce sens, le travail de partenaires comme le Réseau et les Tables est crucial dans l’atteinte de l’égalité et dans la lutte contre la violence, alors que les avancées en la matière ne doivent jamais être tenues pour acquises.

Citations :

« Une société égalitaire est une société plus forte. Le travail essentiel des Tables des différentes régions du Québec et de leur réseau nous permet de travailler en ce sens. Je me réjouis de savoir que grâce au soutien financier de notre gouvernement, leur expertise en condition féminine continuera de se développer. Je profite de l’occasion pour remercier le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec ainsi que ses 17 membres pour leur implication, particulièrement importante en temps de pandémie. Ils sont des partenaires incontournables pour l’atteinte des objectifs en matière d’égalité au Québec. »

Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine

« Nous tenons à remercier le SCF et la ministre Charest pour leur reconnaissance de l’expertise du Réseau et des Tables régionales et du travail qu’ils accomplissent en vue d’atteindre l’égalité pour toutes les femmes dans les 17 régions du Québec. Nous sommes fières de la concertation menée par les Tables régionales de groupes de femmes. Le désir de poursuivre les démarches régionales nécessaires à l’amélioration des conditions de vie des femmes est au cœur de nos démarches. C’est dans cet objectif que nous déployons cet ambitieux engagement. »

Linda Crevier, présidente du Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec

Faits saillants :

  • Au total, 1,08 million de dollars seront versés sur deux ans (2021-2023), ce qui représente une aide financière de 30 000 $ par année, par organisme.
  • Le SCF soutient financièrement les 17 Tables et leur réseau depuis 2007 pour le développement du partenariat en région.
  • Le financement de ces ententes s’inscrit dans la Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes vers 2021 (Stratégie Égalité).
  • À propos du Réseau et des tables :
    • Fondé en 2001, le Réseau des tables régionales de groupes de femmes du Québec défend les droits collectifs des femmes en représentant les 17 Tables de concertation régionales de groupes de femmes, bien établies depuis plus de 35 ans dans leur région respective.
    • Les Tables ont pour mandat d’améliorer les conditions de vie des femmes en concertant les différents groupes de femmes de leur région. Elles mettent également en œuvre des projets sur leur territoire visant à favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes.
    • Le Réseau détient une expertise en matière de promotion des droits des femmes et de concertation régionale et favorise la réflexion et l’échange entre les Tables, autour des enjeux prioritaires sur les intérêts et les droits des femmes.
    • Le Réseau compte 17 Tables, qui représentent plus de 400 groupes et 150 membres individuels.

Liens connexes :

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http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/August2021/19/c7922.html

Projet Femmes et environnement – Groupe de discussion du 1er juin

Analyse des pratiques du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour favoriser la participation des groupes de femmes

Le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec vous invite à participer à un groupe de discussion dans le cadre de notre projet Femmes et environnement. Le Réseau est un regroupement provincial composé des 17 Tables régionales de groupes de femmes au Québec. Il s’agit d’un regroupement féministe de défense collective des droits qui travaille sur les questions mettant en jeu les intérêts et les droits des femmes en tenant compte de l’intersection des divers systèmes d’oppression.

Objectifs du projet

Le projet Femmes et environnement vise à améliorer la participation des groupes de femmes dans les processus de consultation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, ainsi que la prise en compte des enjeux en matière de condition féminine dans les questions environnementales. La participation des femmes et des hommes aux questions environnementales permet d’influencer la réalisation de projets importants sur le territoire du Québec en prenant en compte les enjeux représentatifs de l’ensemble de la société. Dans un souci d’inclure toutes les femmes, le Réseau cherche également à connaître les enjeux de participation des femmes vivant à la croisée des oppressions.

Cette initiative est soutenue par le gouvernement du Québec/Secrétariat à la condition féminine.

Participation attendue

Votre participation à ce projet consiste à prendre part à un groupe de discussion composé de femmes qui ont déjà participé à un BAPE à titre de citoyenne ou de représentante d’une organisation.

Le groupe de discussion, d’une durée d’environ 2 heures et trente minutes (2h30), aura lieu le 1er juin 2021 à 18h30 via la plateforme virtuelle Zoom.

(1) Si vous êtes intéressées, veuillez faire parvenir votre nom et numéro de téléphone à : projet@reseautablesfemmes.qc.ca. N’hésitez pas à nous faire part de vos besoins en accessibilité pour participer au groupe de discussion (accompagnement technique/aide à la connexion, interprétation LSQ, etc.)

(2) Lorsque nous aurons reçu votre courriel confirmant votre intérêt, nous vous ferons parvenir un résumé des thèmes qui seront abordés et un formulaire de consentement à votre participation au groupe de discussion. Des échanges pourront s’ensuivre pour répondre à vos questions, au besoin.

(3) Si vous êtes toujours d’accord, vous nous retournerez par courriel le formulaire de consentement signé. Nous vous ferons parvenir les coordonnées pour vous connecter au Zoom.

Retombées de votre participation

Votre participation aura comme retombées (1) d’identifier les obstacles à la participation des femmes, incluant celles vivant à la croisée des oppressions, dans les processus de consultation du BAPE. De plus, grâce aux propos recueillis, (2) elle permettra au comité d’expertes d’élaborer des recommandations d’ajustements des pratiques au BAPE basées sur une analyse féministe intersectionnelle.

Confidentialité

Les données recueillies par cette étude sont entièrement confidentielles et ne pourront en aucun cas mener à votre identification. La communication des résultats des groupes de discussion ne permettra pas d’identifier les personnes participantes. Le groupe de discussion sera enregistré et les données recueillies seront détruites à la fin du projet.

Compensation

Toutes les personnes participantes au groupe de discussion recevront une carte cadeau d’une valeur de 50$ pour leur contribution.

Participation volontaire

Votre participation à ce groupe de discussion se fait sur une base volontaire. Vous êtes entièrement libre de participer ou non, de refuser de répondre à certaines questions ou de vous retirer en tout temps sans préjudice et sans avoir à fournir d’explications.

Remerciement

Votre collaboration est précieuse. Nous l’apprécions et vous en remercions.

Responsable du projet

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour toute question concernant ce projet, vous pouvez communiquer avec Martine Boivin, responsable du projet, par courriel (projet@reseautablesfemmes.qc.ca) ou par téléphone (418 720-3038).

Projet Femmes et environnement – Groupe de discussion du 25 mai

Les enjeux de participation des femmes vivant à la croisée des oppressions dans les processus de consultation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE)

Le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec vous invite à participer à un groupe de discussion dans le cadre de notre projet Femmes et environnement. Le Réseau est un regroupement provincial composé des 17 Tables régionales de groupes de femmes au Québec. Il s’agit d’un regroupement féministe de défense collective des droits qui travaille sur les questions mettant en jeu les intérêts et les droits des femmes en tenant compte de l’intersection des divers systèmes d’oppression.

Objectifs du projet

Le projet Femmes et environnement vise à améliorer la participation des groupes de femmes dans les processus de consultation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, ainsi que la prise en compte des enjeux en matière de condition féminine dans les questions environnementales. La participation des femmes et des hommes aux questions environnementales permet d’influencer la réalisation de projets importants sur le territoire du Québec en prenant en compte les enjeux représentatifs de l’ensemble de la société. Dans un souci d’inclure toutes les femmes, le Réseau cherche à connaître les enjeux de participation des femmes vivant à la croisée des oppressions.

Participation attendue

Votre participation à ce projet consiste à prendre part à un groupe de discussion composé de femmes racisées ou marginalisées sur une autre composante de leur identité (revenu, âge, identité de genre, orientation sexuelle, situation de handicap, religion) qui sont intéressées ou impliquées dans les questions ou les luttes environnementales et qui n’ont jamais participé à un BAPE.

Le groupe de discussion, d’une durée d’environ 2 heures et trente minutes (2h30), aura lieu le 25 mai 2021 à 18h30 via la plateforme virtuelle Zoom.

(1) Si vous êtes intéressées, veuillez faire parvenir votre nom et numéro de téléphone à : projet@reseautablesfemmes.qc.ca. N’hésitez pas à nous faire part de vos besoins en accessibilité pour participer au groupe de discussion (accompagnement technique/aide à la connexion, interprétation LSQ, etc.)

(2) Lorsque nous aurons reçu votre courriel confirmant votre intérêt, nous vous ferons parvenir un résumé des thèmes qui seront abordés et un formulaire de consentement à votre participation au groupe de discussion. Des échanges pourront s’ensuivre pour répondre à vos questions, au besoin.

(3) Si vous êtes toujours d’accord, vous nous retournerez par courriel le formulaire de consentement signé. Nous vous ferons parvenir les coordonnées pour vous connecter au Zoom.

Retombées de votre participation

Votre participation aura comme retombées (1) d’identifier les obstacles à la participation des femmes, incluant celles vivant à la croisée des oppressions, dans les processus de consultation du BAPE. De plus, grâce aux propos recueillis, (2) elle permettra au comité d’expertes d’élaborer des recommandations d’ajustements des pratiques du BAPE basées sur une analyse féministe intersectionnelle.

Confidentialité

Les données recueillies par cette étude sont entièrement confidentielles et ne pourront en aucun cas mener à votre identification. La communication des résultats des groupes de discussion ne permettra pas d’identifier les personnes participantes. Le groupe de discussion sera enregistré et les données recueillies seront détruites à la fin du projet.

Bénéfices

Toutes les personnes participantes au groupe de discussion recevront une carte cadeau d’une valeur de 50$ pour leur contribution.

Participation volontaire

Votre participation à ce groupe de discussion se fait sur une base volontaire. Vous êtes entièrement libre de participer ou non, de refuser de répondre à certaines questions ou de vous retirer en tout temps sans préjudice et sans avoir à fournir d’explications.

Remerciement

Votre collaboration est précieuse. Nous l’apprécions et vous en remercions.

Responsable du projet

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour toute question concernant ce projet, vous pouvez communiquer avec Martine Boivin, responsable du projet, par courriel (projet@reseautablesfemmes.qc.ca) ou par téléphone (418 720-3038).

Communiqué: Rencontre avec la ministre Charest : le Groupe des Treize consterné

Montréal, le 17 mars 2021 – Le 11 mars dernier, le Groupe des Treize (G13)1 a rencontré la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, afin de lui faire part de ses préoccupations et de ses recommandations pour le budget 2021-2022 du Québec. Il ressort consterné de cette rencontre où la ministre a multiplié les appels à la patience des femmes. En effet, il apparaît qu’une réponse structurante du gouvernement pour mitiger les importants reculs des conditions de vie des femmes engendrés par la pandémie ne fera pas partie du prochain budget du Québec.

Considérant le manque de mesures d’envergure, la courte durée et le budget nettement insuffisant du « Plan d’action pour contrer les impacts sur les femmes en contexte de pandémie », dévoilé le 8 mars, le Groupe des Treize espérait que le gouvernement Legault use du levier que constitue le prochain budget du Québec pour déployer d’urgence des mesures structurantes en faveur de l’égalité pour toutes les femmes et un investissement à la hauteur des défis posés par cette crise sanitaire et économique sans précédent.

Lors de cette rencontre, la ministre a identifié la prochaine Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes comme la pierre angulaire d’une intervention à plus long terme sur les conséquences de la pandémie. Si le G13 salue cette volonté, il est d’avis que l’heure est grave. La prochaine Stratégie n’est pas attendue avant 2022 et il est impensable que les femmes soient reléguées dans une seconde phase de relance.

Les impacts de la Covid-19 sur les femmes sont énormes. Les regroupements et organisations féministes parlent d’un recul de plus de 30 ans des conditions de vie des femmes. La violence envers elles s’est exacerbée et nous pouvons en constater l’ampleur au quotidien; les féminicides augmentent, les femmes en situation de handicap se retrouvent sans soutien pour répondre à leurs besoins, les femmes LGBTQ2S+ sont laissées pour compte, les femmes migrantes à statut précaire restent isolées de peur de perdre le peu que le gouvernement leur propose, les femmes vivant du travail du sexe sont ostracisées et violentées, sans compter la montée importante du racisme et de la violence envers les femmes autochtones et racisées. Ce sont les femmes qui maintiennent à bout de bras le tissu social et familial du Québec au péril de leur santé physique et mentale. Ces enjeux n’ont été que partiellement introduits dans le plan d’action. Force est de constater que la situation des femmes ne pourra s’améliorer sans des engagements gouvernementaux clairs, d’envergure et à plus long terme.

La population québécoise ne peut se contenter d’un énième budget focalisant sur les secteurs d’emploi où les hommes sont surreprésentés. La relance doit, dès maintenant, prévoir un investissement massif dans la santé et la sécurité des femmes, de même que garantir leur inclusion à la reprise économique. En outre, les actions gouvernementales visant la gestion de la pandémie et la relance doivent intégrer une véritable analyse différenciée selon les sexes et intersectionnelle (ADS+).

En reportant toute action significative à plus tard, le gouvernement Legault ratera non seulement son objectif de rebâtir un Québec post-COVID, mais il cristallisera le recul des conditions des femmes, et particulièrement de celles qui vivent à la croisée des oppressions. Les regroupements et organisations féministes du G13 sortent de cette rencontre plus convaincues que jamais de l’importance de leur rôle de défense des droits des femmes au Québec. Elles poursuivront sans relâche pour visibiliser les conditions vécues par les femmes et exiger une relance féministe et inclusive.

Les membres du G13
Action santé femmes
Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale (Alliance MH2)
Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine
Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle
Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail
DAWN-RAFH Canada
Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec Fédération des femmes du Québec
Fédération des maisons d’hébergement pour femmes Fédération du Québec pour le planning des naissances
Femmes Autochtones du Québec
L’R des centres de femmes du Québec
Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale
Regroupement Naissance-Respectées
Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel
Relais-femmes
Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec
Réseau des lesbiennes du Québec- Femmes de la diversité sexuelle
Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec
Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes


1 Le Groupe des 13, créé il y a 35 ans, est une table de concertation qui réunit à présent plus de 20 groupes et regroupements provinciaux qui œuvrent à la défense des droits des femmes résidant au Québec, souvent parmi les plus vulnérables.

Renseignements: Pour informations et demandes d’entrevue (précisez si vous prenez des ITV en anglais): Gaelle Fedida – Alliance MH2 – 514.706.9939 – coordopolitique@alliancemh2.org (FR ou AN) ; Audrey Gosselin Pellerin – Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec (RTRGFQ) – 581.989.5913 – mobilisation@reseautablesfemmes.qc.ca(FR) ; Manon Monastesse – Fédération des maisons d’hébergement pour femmes (FMHF) – communication@fede.qc.ca – 514 224 3204 (FR ou AN) ; Mathilde Trou – Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale (RMFVVC) – mtrou@maisons-femmes.qc.ca – 514 754-1057 (FR)

Communiqué: Rencontre du Collectif 8 mars avec la ministre Charest : une rencontre décevante

Montréal, le 4 mars 2021 – À l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, les membres du Collectif 8 mars, qui représente plus de 700 000 femmes au Québec, ont rencontré la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, afin d’échanger avec elle sur les impacts de la pandémie à l’endroit des femmes. Les représentantes du Collectif se disent globalement déçues de cette rencontre et attendaient un engagement formel de la ministre pour prendre des mesures concrètes afin d’enrayer les discriminations systémiques vécues par les femmes et entre les femmes. Si la ministre a reconnu certains impacts causés par la pandémie, le Collectif se questionne sur la volonté du gouvernement d’écouter les femmes et de poser des actions concrètes au-delà des beaux discours.

La pandémie a eu des conséquences désastreuses pour les femmes

Depuis près d’un an, les conséquences de la pandémie de la COVID-19 se sont avérées particulièrement éprouvantes pour les femmes. Leurs conditions de vie et de travail se sont détériorées à vue d’œil, notamment en matière de pertes d’emplois et de revenu, sans compter l’augmentation de la violence envers elles.

La conciliation conciliation famille-travail-études-vie personnelle : un défi en temps de pandémie

En outre, les femmes ont vu augmenter leur charge de travail invisible ainsi que leur charge mentale. Au pire de la crise sanitaire, elles ont dû endosser plusieurs fonctions, dont celles de télétravailleuses ou de travailleuses essentielles, d’enseignantes privées, d’éducatrices, de proches aidantes et de responsables de la logistique domestique et familiale.

L’augmentation du salaire minimum est plus que nécessaire

Le revenu des bas-salariées, qui ont souvent agi comme ressources essentielles pendant la crise sanitaire est tout simplement insuffisant. Rappelons que 58 % des travailleuses et travailleurs touchant le salaire minimum sont des femmes. Augmenter le salaire minimum est une façon de reconnaître la juste valeur du travail, de diminuer l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, de réduire la pauvreté, et ainsi de tendre vers plus d’égalité.

Une modernisation du régime de santé qui protège aussi les femmes

La pandémie de COVID-19 a révélé au grand jour les risques, souvent sous-estimés, auxquels plusieurs femmes sont exposées au travail. Il est impératif que la modernisation du régime de santé et de sécurité du travail protège toutes les travailleuses, et qu’elle tienne compte des situations diverses dans lesquelles elles se retrouvent. De plus, il est impératif, pour éviter de répéter les erreurs du projet de loi 59, que le gouvernement applique systématiquement l’ADS+ dans l’élaboration de tous ses projets de loi.

Les femmes oubliées des les mesures du Plan de relance

Malgré ce portrait accablant, le premier ministre François Legault n’était pas présent à la rencontre du Collectif même si l’invitation lui a été lancée des mois en avance. Les femmes qui subissent lourdement les impacts de la pandémie, semblent avoir été oubliées dans les mesures prévues au budget pour le plan de relance économique. Un an après le début de la pandémie, force est de constater que nous sommes toujours dans l’attente d’un plan qui prend en considération les impacts sur toutes les femmes, particulièrement sur les femmes qui vivent à la croisée des oppressions, c’est à dire les femmes immigrantes et racisées, les femmes noires, les femmes autochtones, les femmes ayant un handicap et les femmes aîné-es et les personnes LGBTQ+.Si la ministre Charest a mentionné l’existence d’un plan d’action Covid pour les femmes, il n’y a néanmoins aucune information sur son contenu, les mesures qu’il propose ou encore sa date de publication.

Autres actions féministes dans le cadre de la journée du 8 mars

Le Collectif 8 mars invite la population à participer aux événements organisés par FDO (Femmes de diverses origines), soit un webinaire le samedi 6 mars et un rassemblement le dimanche 7 mars à 16h Place Émilie Gamelin à Montréal.

 

Contacts presse :

Emmanuelle Botton
collectif08mars@gmail.com
438-925-7602

 

À propos du Collectif 8 mars

Le Collectif 8 mars est formé de représentantes provenant de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), du Réseau des Tables régionales de groupes des femmes du Québec, de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), de Femmes de Diverses Origines (FDO), de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

Plan d’action de la politique d’égalité pour toutes les femmes

« Le gouvernement entend continuer à traduire en actions concrètes les droits reconnus aux femmes par les chartes québécoise et canadienne, les lois adoptées en matière d’égalité et les engagements internationaux, et ce, afin d’assurer le passage de l’égalité de droit à l’égalité de fait. »

– Politique gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2007-2017, p.21

En ce 8 mars 2016, Journée internationale des femmes, comment allez-vous transformer ces paroles en actions?  Des femmes de partout au Québec vous posent cette question : 

 Que ferez-vous Madame la Ministre pour  soutenir la défense collective des droits des femmes dans toute leur diversité et dans toutes les régions du Québec?

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Femmes au cœur des régions, femmes au cœur!

Madame Thériault,

Vous arrivez en poste à un moment où les femmes du Québec font face à des reculs importants au plan économique et social. Des reculs qui menacent les fragiles avancées en matière d’égalité pour toutes les femmes.  Nous nous attendons à ce qu’à titre de ministre responsable de la condition féminine, vous défendiez les droits de toutes les femmes vivant au Québec. Les travaux que vous menez actuellement en vue de l’actualisation de la politique gouvernementale en matière d’égalité pour les femmes et de l’élaboration d’un prochain plan d’action  constituent une bonne occasion pour le faire. C’est pourquoi nous avons amorcé en janvier cette campagne pour rappeler l’importance de cette politique et certains de ses éléments incontournables. Nous vous invitons à prendre connaissance des messages que nous vous ferons parvenir jusqu’au 8 mars. Nous souhaitons ainsi contribuer à vos réflexions et vous faire profiter de notre expertise en matière d’égalité pour les femmes.

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Pour une plus grande présence des femmes dans les instances décisionnelles et d’influence

Pour une plus grande présence des femmes dans les instances décisionnelles et d’influence

Madame Thériault,

Vous arrivez en poste à un moment où les femmes du Québec font face à des reculs importants au plan économique et social. Des reculs qui menacent les fragiles avancées en matière d’égalité pour toutes les femmes.  Nous nous attendons à ce qu’à titre de ministre responsable de la condition féminine, vous défendiez les droits de toutes les femmes vivant au Québec. Les travaux que vous menez actuellement en vue de l’actualisation de la politique gouvernementale en matière d’égalité pour les femmes et de l’élaboration d’un prochain plan d’action  constituent une bonne occasion pour le faire. C’est pourquoi nous avons amorcé en janvier cette campagne pour rappeler l’importance de cette politique et certains de ses éléments incontournables. Nous vous invitons à prendre connaissance des messages que nous vous ferons parvenir jusqu’au 8 mars. Nous souhaitons ainsi contribuer à vos réflexions et vous faire profiter de notre expertise en matière d’égalité pour les femmes.

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L’autonomie économique des femmes et la conciliation Famille-Travail-Études

Madame la ministre,

Au cours des derniers mois, nous avons pu assister à plusieurs prises de position inquiétantes pour les droits des femmes au Québec. Nous nous attendons à ce qu’à titre de ministre responsable de la condition féminine, vous défendiez les droits de toutes les femmes vivant au Québec. Les travaux que vous menez actuellement en vue de l’actualisation de la politique gouvernementale en matière d’égalité pour les femmes et de l’élaboration d’un prochain plan d’action  constituent une bonne occasion pour le faire. C’est pourquoi nous amorçons aujourd’hui  cette campagne pour vous rappeler l’importance de cette politique et certains de ses éléments incontournables.  Nous souhaitons ainsi contribuer à vos réflexions et vous faire profiter de notre expertise en matière d’égalité pour les femmes.

« [] les femmes ont encore, en moyenne, des salaires ou des revenus inférieurs à ceux des hommes. Elles sont surreprésentées parmi les personnes qui gagnent le salaire minimum. Elles sont proportionnellement plus nombreuses à exercer des emplois atypiques, à temps partiel ou à durée déterminée. En outre, les écarts de revenus s’accentuent pour les femmes que la maternité ou la prise en charge d’un proche a éloignées du marché du travail pendant des périodes plus ou moins longues. [Leurs revenus inférieurs], les fragilise particulièrement à différentes étapes ou périodes telles que la maternité, la séparation, le divorce, la maladie, la retraite ou encore le décès du conjoint. »

– Politique gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2007-2017, p.53

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