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Communiqué : un nouveau réseau pour les élues municipales

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Création d’un réseau des élues en Chaudière-Appalaches

Lévis, le 2 février 2022 – Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches (RGFCA) souhaite rendre publique la création d’un réseau de soutien et de solidarité entre élues municipales de Chaudière-Appalaches. Il s’agit d’une initiative menée dans le cadre de l’Entente sectorielle de développement en matière d’égalité entre les femmes et les hommes dans la région de la Chaudière-Appalaches afin de promouvoir la place des femmes en politique municipale et leur maintien dans ces postes décisionnels.

 
L’idée de créer un réseau de soutien et de solidarité est issue d’un besoin nommé par les élues de la région elles-mêmes lors d’un sondage effectué au printemps 2021 dans le cadre du projet Ensemble vers la parité et l’égalité en Chaudière-Appalaches. Ce projet, qui a pris fin en décembre dernier, visait à augmenter la représentation des femmes en politique municipale dans notre région lors des élections du 7 novembre.

 
Plus précisément, le but de ce réseau est de faciliter le partage entre élues de différents conseils municipaux sur des enjeux communs. Bien que cette initiative soit relativement récente, le réseau des élues a déjà tenu deux rencontres, soit le 13 décembre 2021 et le 31 janvier dernier, et regroupe à l’heure actuelle une trentaine de femmes. « Lors de ces entretiens, des élues de diverses municipalités dont Adstock, Montmagny, Saint-Sylvestre, Saint-Magloire, Saint-Jean-Port-Joli, Sainte-Claire, Berthier-sur-Mer et de la paroisse Disraeli ont pu échanger entre elles des idées, des bonnes pratiques et des outils sur lesquels s’appuyer dans l’exercice de leurs fonctions », explique Karine Drolet, directrice générale du RGFCA. En outre, le réseau des élues a pour objectif de mettre de l’avant le travail et les projets portés par les femmes de la politique municipale en Chaudière-Appalaches.

 
Pour la suite des choses, le RGFCA aimerait rejoindre toujours plus de femmes impliquées en politique municipale afin de faire grandir cette initiative régionale. Le RGFCA invite donc les élues municipales de la région à se joindre au réseau; c’est gratuit et sans engagement.

 
Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches (RGFCA) est un regroupement régional de (23) groupes de femmes qui travaille à la défense des droits et à l’amélioration des conditions de vie des femmes.

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Source :
Elizabeth Jutras, Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches
418-831-7588 / femmesetpolitique@femmesca.com

La CQMMF déclare son appui au mouvement féministe du Chili

2 décembre 2021

Déclaration d’appui au mouvements féministe du Chili

La Marche mondiale des femmes du Québec donne un appui solidaire au mouvement féministe et à la Marche mondiale des femmes du Chili dans cette période électorale où le candidat d’extrême droite Jose Antonio Kast s’attaque aux droits des femmes en mettant de l’avant dans sa plateforme électorale des politiques sexistes, homophobes et racistes.  

Depuis l’an 2000,  la Marche mondiale exige la fin de l’oppression vécue par femmes et dénonce la recherche effrénée du profit menant aux injustices, aux guerres, aux conquêtes et aux violences.

L’élection présidentielle au Chili  donne l’occasion de mettre fin à un régime économique néolibéral responsable d’injustices sociales et économiques dont les femmes sont les premières victimes. 

En ce moment important où les  forces vives féministes et les mouvements sociaux sont engagés dans la présente élection nous leur exprimons notre solidarité et notre appui.

Nous sommes et serons présentes afin d’exercer une vigilance du processus électoral afin que les droits démocratiques soient respectés. 

Votre combat est le nôtre!

Nous serons en marche jusqu’à ce que nous soyons toutes libres

Coordination du Québec de la Marche Mondiale des femmes

Action commune nationale de la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes

 

Le 17 octobre prochain, marchons pour toutes les femmes !

 

Le 17 octobre prochain, les Tables régionales de groupes de femmes se mobiliseront à travers toute la province pour célébrer la clôture de la 5e action de la Marche mondiale des femmes. En cette Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, nous sommes solidaires des 5 revendications de la Coordination du Québec de la Marche Mondiale des Femmes (CQMMF) pour contrer la pauvreté, les violences faites aux femmes, les enjeux concernant les femmes migrantes, immigrantes et racisées, la justice climatique et surtout, la revendication sur les femmes et les filles autochtones qui sera mise en lumière de façon particulière.

Où que vous soyez, joignez-vous à une action de solidarité ! Consultez la liste d’événements qui prendront place partout à travers la province dès 13h le dimanche 17 octobre :

Abitibi : https://fb.me/e/1YbFLLKIF

Bas-Saint-Laurent : https://fb.me/e/1gIRE7LWc

Capitale-Nationale : https://fb.me/e/kSiuWA34x

Centre-du-Québec : https://fb.me/e/Ly0suKuv

Chaudière-Appalaches : https://fb.me/e/7hFIWWNqa

Côte-Nord : https://fb.me/e/4a5VZRWkN

Estrie : https://fb.me/e/1l9ylPYGD

Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : https://fb.me/e/1cTrdhSDV

Lanaudière : https://fb.me/e/1irbBLgWy

Mauricie : https://fb.me/e/2X4GvfleY

Montérégie https://fb.me/e/1pfvFIj1i

Montréal : https://fb.me/e/26gwO4EEh

Outaouais : https://fb.me/e/15tgZdMUo

Saguenay-Lac-St-Jean : https://fb.me/e/1leH6Y1s3

Laval : Diffusion d’une série de podcasts 2 ou 3 fois par semaine pendant tout le mois d’octobre.

Marie-Andrée Gauthier, coordonnatrice générale du Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec sera l’une des porte-paroles de la conférence de presse tenue par la CQMMF pour souligner la clôture de la 5e action de la Marche mondiale des femmes. La conférence de presse se tiendra à 10h30 à Montréal au Square Cabot.  Vous pourrez regarder la diffusion en Facebook live.

Message d’appui au peuple Palestinien

Un message de soutien de la Marche Mondiale des Femmes, la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, au Peuple Palestinien

A Jérusalem, Lod et Gaza, l’entité sioniste fasciste commet aujourd’hui de nouveaux crimes et massacres. Cette entité sioniste arme les colons sionistes pour poursuivre le nettoyage ethnique de la Palestine, commencé dès 1920 par plusieurs milices sionistes.

Depuis l’invasion illégale et l’annexion de Jérusalem par l’entité sioniste en 1967 – des actes condamnés par toutes les instances internationales – le peuple palestinien, propriétaire de la terre, a résisté au déplacement et à la déportation de familles. Des centaines de familles palestiniennes à Jérusalem, en particulier dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Silwan, ont été témoins de la destruction de leurs maisons par l’armée coloniale ou de la menace d’expulsion. Le 7 mai, les soldats coloniaux israéliens ont envahi le quartier de Sheikh Jarrah, l’ont bouclé, ont expulsé ses habitants et l’ont remis à des légions du colons qui organisent des attaques contre les habitants.

Dans le même temps, l’armée israélienne et les fascistes juifs fanatiques – représentés au parlement israélien par Netanyahu et le parti fasciste Lahava, entre autres – multiplient les attaquent contre les hommes et les femmes palestiniennes de la ville. Des gangs sionistes armées crient « Mort aux Arabes », empêchant l’entrée dans la vieille ville de Jérusalem et les lieux saints pendant le Ramadan, et appelant au meurtre des Palestiniens\nes.

L’armée coloniale occupe la porte de Damas, l’une des entrées de la Vieille ville, interdisant son accès à la population palestinienne. Ce 7 mai, les soldats israéliens ont accédé à l’Esplanade de la mosquée, alors que 70 000 fidèles étaient rassemblés, les ont tabassés et tiré dessus. Des centaines de personnes ont été blessées, la plupart à la tête par des balles métalliques couvertes de caoutchouc. L’armée coloniale israélienne (qui compte des centaines de Français) a envahi une clinique du Croissant rouge et tiré des gaz lacrymogènes dans les salles de soins.

La dite «communauté internationale» condamnera sans aucune doute la «violence», et les États impérialistes et ceux qui ont établi l’idéologie sioniste – fidèles à l’entité coloniale israélienne- condamneront sa brutalité dégoûtante et les «affrontements» et exprimeront à travers la voix de leurs observateurs médiatiques sur la nécessité d’assurer «la sécurité d’Israël».

Nous devons dénoncer plus que jamais « l’Etat » d’Israël pour ce qu’il est, un « Etat » colonial terroriste et fasciste. Nous devons aussi dénoncer la collaboration et la coopération des pays avec cette colonie fasciste sioniste.

Notre solidarité avec l’héroïque peuple palestinien doit être, plus que jamais, active et durable et sans faille avec sa résistance. De Gaza assiégée à Hébron, de Naplouse à Djénine, de Birzeit à Bethléem, de Haïfa à Jaffa, et de Nazareth à Jérusalem, la résistance est victorieuse et l’emportera!

L’Algérie a vaincu, le Vietnam a vaincu, Palestine vaincra et triomphera!

La liberté pour toute la Palestine, pour le retour de tous les réfugiés palestiniens dans leurs foyers et leurs terres.

Vive la Palestine et sa capitale, Jérusalem.

Nous continuons à marcher jusqu’à ce que nous libérons toutes les terres de la Palestine.

Déclaration de solidarité avec le peuple colombien

Déclaration de solidarité avec le peuple colombien

Nous de la Marche Mondiale des Femmes, nous protestons fermement contre le gouvernement colombien dirigé par Ivan Duque et contre ses forces de police répressives qui s’attaquent, sans pitié, aux manifestants qui descendent dans la rue pour protester contre les mesures institutionnelles qui s’attaquent aux droits des citoyens et qui ont entraîné une forte réaction nationale contre toutes les injustices accumulées pendant des décennies.

Nous assurons le peuple colombien de notre entière solidarité, surtout les femmes et les jeunes filles qui, en exposant leurs corps, sont confrontées à un régime répressif et militaire qui viole toutes les garanties de vie de la population qui exerce légitimement le droit de manifester. 

Les protestations de millions de personnes à travers le pays ont débuté le 28 avril en opposition à une réforme fiscale qui vise à ajouter des taxes aux produits de première nécessité et aux services publics alors qu’en ce temps de pandémie la vie est encore plus précaire et les inégalités de plus en plus fortes. En l’absence de réponse du gouvernement face à ces manifestations , le peuple colombien a décidé d’entrer en grève permanente.  

Bien que le gouvernement colombien ait maintenant retiré cette réforme, la population continue de manifester son mécontentement face à tant de situations d’inégalités, à la privatisation de la santé et de l’éducation, à la persécution des dirigeants sociaux, au non respect de l’Accord de paix. Les assassinats d’anciens- dirigeants qui ont signé cet Accord de paix témoignent d’une escalade criminelle qui se développe et se perpétue chez les gouvernements néolibéraux qui défendent le capitalisme fasciste en Amérique latine.

Cette vague de violence dure depuis huit jours et 37 personnes, pour la plupart des jeunes, ont été tuées.  Près d’un millier d’arrestations arbitraires ont été signalées, avec un pourcentage élevé de violences physiques de la part des forces de police. 21 personnes ont subi des lésions oculaires et 10 femmes ont été victimes de violences sexuelles.  

La population qui manifestait à été dispersée avec des gaz polluants lancés des airs. Les femmes et les enfants en ont subi les principales conséquences. Une autre situation qui touche le grand public, les observateurs nationaux et internationaux des droits de l’homme doit être dénoncée. Le droit aux soins de premiers secours et aux services médicaux pour les manifestants et manifestantes blessées n’est pas respecté et les  brigades de soins ne sont pas autorisées à fournir des soins de santé.

Pour toutes ces raisons, la Marche mondiale des femmes réaffirme le droit à la justice, le droit à la légitime défense de la vie et réclame le respect des manifestants et manifestantes qui revendiquent un monde meilleur et plus équitable. 

Nous de la Marche mondiale des femmes compatissons particulièrement avec les femmes maltraitées. Les organisations féministes et les organisations de femmes qui font partie de notre mouvement mondial exigent que les coupables de ces actes odieux et des crimes perpétrés soient traduits en justice. 

La communauté internationale et les institutions des droits de l’homme ne peuvent rester à l’écart des délits contre l’humanité du pouvoir gouvernemental colombien.

Nous exigeons que Ivan Duque, président soit jugé et puni.

Nous continuerons jusqu’à ce que nous soyons tous et toutes libres.

Monsieur le Ministre, cessez de prendre les femmes en otage

Cette lettre est parue dans La Presse du 23 septembre 2020

Elle est consignée par de nombreuses organisations et personnes, dont le Réseau des Tables de groupes de femmes du Québec

 

Monsieur le Ministre, depuis 18 mois, les responsables de services éducatifs (RSE) en milieu familial subventionné revendiquent des conditions de travail décentes. En effet, leur revenu équivaut actuellement à un salaire horaire de 12,42 $, soit un salaire en dessous du salaire minimum. Elles demandent une subvention équivalente à un salaire horaire de 16,75 $, ce qui correspond – seulement – au premier échelon pour une éducatrice non qualifiée en centre de la petite enfance (CPE).

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