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Communiqué – Femmes et crise du logement

Cri du cœur de regroupements de défense des droits des femmes et du logement pour la mise en place de mesures structurantes

Montréal, le 1er mars 2024 – À l’approche du 8 mars, plusieurs organismes féministes et en défense du droit au logement ont rappelé en conférence de presse ce matin que les femmes sont particulièrement affectées par la crise du logement actuelle, qui frappe brutalement les locataires au Québec. Face à l’absence d’alternatives et à l’inadéquation des réponses des gouvernements du Québec et du Canada, le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec (RTRGFQ), la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes (FMHF), le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, le Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec (RAFIQ), Femmes de diverses origines (FDO), le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) et le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) leur demandent de protéger les femmes locataires, en mettant en place, au plus vite, les mesures structurantes qui s’imposent.

Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) : Cassandra Desnoyers, organisatrice communautaire

« Les hausses de loyers incontrôlées participent à l’appauvrissement et à la précarité économique des femmes locataires, ce qui les désavantage dans la recherche de logement, surtout lorsqu’elles sont à l’intersection d’une ou de plusieurs oppressions. Les problèmes de logement ont des conséquences directes sur leur santé physique et mentale, plusieurs n’ayant d’autres choix que de résider dans un logement insalubre, trop petit, éloigné de leur travail et de leur réseau, ou encore de subir du harcèlement et de la violence de la part de leurs propriétaire, concierge, voisin, partenaire, etc. »

« Alors que le PL 31, adopté à l’Assemblée nationale le 21 février, accable plus encore les locataires, il est urgent d’en faire plus pour assurer le droit au logement des femmes locataires. Pour ce faire, des mesures structurantes sont nécessaires, comme un gel des loyers, ainsi que des mécanismes de contrôle, tels qu’un plafonnement des hausses, un registre universel des loyers et de réelles protections contre les évictions frauduleuses. »

Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) : Céline Magontier, responsable des dossiers Femmes

« Pénurie de logements locatifs, flambée des loyers, discrimination, évictions malhonnêtes : les femmes sont toujours plus nombreuses à vivre de l’insécurité résidentielle, ou encore à rejoindre les rangs de l’itinérance visible ou cachée. »

« 206 000 femmes au Québec vivent dans un logis ne répondant pas à leur capacité de payer, avec un maigre revenu médian de 24 000 $ par an. Le logement social, sous forme de HLM, de coopérative ou d’OSBL d’habitations, permet d’offrir durablement un toit qui correspond tant à leurs contraintes économiques, qu’à leurs impératifs. Or, non seulement il en manque cruellement depuis des années, mais les gouvernements le sous-financent. Les prochains budgets de Québec et d’Ottawa doivent prévoir des investissements permettant de construire au moins 50 000 logements sociaux en cinq ans au Québec, via un programme dédié adéquatement financé, qui garantit que les logements lèvent de terre rapidement. »

Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec (RAFIQ) : Michelle Hangnilo, coordonnatrice de projets et adjointe à la direction

« La situation actuelle affecte impitoyablement les femmes immigrées et racisées, notamment parce qu’elles vivent beaucoup de discrimination lors de la recherche d’un logement. C’est d’autant plus compliqué que les femmes immigrantes ne connaissent pas nécessairement leurs droits et leurs recours. Absence de références, d’historique de crédit, de preuves de revenus; précarité; barrière de la langue; nombres d’enfants; monoparentalité; etc. sont autant d’obstacles structurels susceptibles de compromettre plus encore l’accès à un logement décent des femmes immigrantes nouvellement arrivées, ou au statut fragile. »

« C’est intolérable ce que ces femmes vivent. Il est plus que temps que les gouvernements agissent en assurant le droit au logement pour toutes, dont celles au statut migratoire précaire, notamment en leur donnant accès au logement social subventionné! »

Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec (RTRGFQ) : Marie-Ève Desroches (elle), porte-parole

« Les groupes de femmes en sont témoins quotidiennement : la crise du logement accroît le pouvoir des propriétaires et intensifie la compétition entre locataires, ce qui accentue les inégalités entre les femmes et les hommes, mais aussi entre les femmes elles-mêmes. Cette compétition défavorise particulièrement les femmes âgées, autochtones, monoparentales, en situation de handicap, racisées, etc. »

« Actuellement, il est clair que le marché locatif privé, axé sur le profit, exacerbe les inégalités. C’est pourquoi l’ajout de logements sociaux doit être favorisé, pour sortir de la crise. Nous appelons le gouvernement Legault à mettre en place des balises strictes pour que tout projet de logement social inclue des unités pour les femmes et leur famille, notamment celles qui sont seules ou marginalisées ; des unités universellement accessibles, adaptables et sécuritaires ; et incluant un financement pour du soutien communautaire. Les fonds alloués au logement social doivent être suffisants et modulés pour tenir compte des coûts réels selon les régions. »

Fédération des maisons d’hébergement pour femmes : Mylène Bigaouette, directrice par intérim

« La crise du logement constitue un fardeau considérable pour les femmes victimes de violences, en affectant directement leur sécurité, leur dignité, et celle de leurs enfants. Souvent isolées de leur réseau et dans une situation financière précaire en raison de la violence, plusieurs hésitent ou renoncent à quitter leur conjoint violent, faute de logements accessibles. D’autres vivent de l’itinérance ou sont contraintes de vivre dans des logements précaires ou qui ne répondent pas à leurs besoins. Pour celles qui trouvent refuge en maison d’hébergement, leur durée de séjour s’allonge, limitant les places disponibles pour d’autres femmes. »

« Les maisons d’hébergement sont une partie de la solution pour que les femmes victimes de violences puissent être en sécurité avec leurs enfants, à court terme. Mais sans habitation répondant à leurs besoins, comme le logement social, leur capacité à se protéger et à reprendre du pouvoir sur leur vie est compromise. »

Femmes de diverses origines (FDO) : Amy Darwish, membre de FDO et coordonnatrice du Comité d’Action Parc-Extension (CAPE)

« La crise du logement est due à la financiarisation et la marchandisation du logement et non pas à l’immigration comme cherche à nous le faire croire le gouvernement du Québec. »

« Le gouvernement fédéral pourrait faire une grande différence s’il investissait les sommes de sa stratégie dans le logement social. Il faut arrêter de se mettre au service du privé et faire les choix qui s’imposent. L’argent est là, il suffit de le dépenser adéquatement. Par exemple, les dépenses militaires privent la société de sommes importantes qui pourraient permettre d’assurer le droit au logement pour toutes et tous. »

 

Les organismes sont unanimes : non seulement la crise du logement n’est pas une fatalité, mais le résultat d’un manque de proactivité des gouvernements actuels et passés. Il est urgent qu’ils renversent la vapeur en abordant le logement comme un droit et non comme une occasion de profit. Pour ce faire, des mesures de contrôle doivent être mises en place, afin de protéger les femmes des dérives du marché locatif privé et le logement social doit être financé à la hauteur des besoins.

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Pour information :
Céline Magontier
514 850-1431

Pour télécharger le communiqué de presse, cliquez ICI.

Communiqué – Analyse féministe de la crise du logement

Le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec propose des solutions à la ministre responsable de l’Habitation.

 

Saint-Lambert, le 30 octobre 2023 – Vendredi dernier, une délégation du Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec (RTRGFQ) a rencontré la conseillère politique de France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation, pour porter à l‘attention du gouvernement des mesures à inclure dans le prochain Plan d’action gouvernemental en habitation qui contribueraient à résoudre de manière systémique cette crise du logement touchant toutes les régions du Québec sous des formes diverses.

Comme en témoigne notre analyse féministe, la crise du logement affecte les femmes d’une manière disproportionnée, notamment parce qu’elles se retrouvent plus fréquemment en situation de précarité économique. Dans ce contexte, la construction de logements sociaux est essentielle pour répondre aux besoins urgents de ces femmes qui doivent patienter sur des listes d’attente terriblement longues. Ainsi, tout projet de logement social devrait comprendre des unités universellement accessibles, adaptables et sécuritaires réservées aux femmes, notamment les femmes seules, celles à la croisée des oppressions et celles avec une famille, et que soit inclut du soutien communautaire en complément.

Pour diminuer les effets de la crise sur les femmes qui en ont le plus besoin, l’accès à ces logements sociaux de même qu’aux programmes d’aide au logement doit être amélioré. Les critères d’admissibilité trop restrictifs et les trop lourdes démarches d’accès aux programmes d’aide au logement et aux habitations à loyer modique (HLM) doivent être élargis, simplifiés et exempts de discrimination, notamment en assurant l’admissibilité des femmes immigrantes à statut précaire ainsi que des femmes habitant depuis moins de 12 mois sur le territoire de la région.

Le phénomène « AirBnB » est un autre élément de la crise du logement qui préoccupe le RTRGFQ. Le gouvernement doit exercer un réel contrôle sur la location à court et moyen terme en éliminant la conversion, à des fins d’hébergement touristique ou de navettage, de logements ou de maisons unifamiliales destinés initialement à une location annuelle. De plus, il doit s’assurer de tenir les plateformes responsables de l’application des lois et règlements pour contrôler les hébergements non certifiés.

Afin de faciliter l’élaboration de mesures pour réduire les inégalités entre les hommes et les femmes et entre les femmes elles-mêmes, il est impératif que tout plan d’action, tel que le Plan d’action gouvernemental en habitation, et toute politique provinciale en habitation et en urbanisme intègre de manière transversale l’analyse différenciée selon les sexes intersectionnelle (ADS+).

À l’occasion de sa rencontre avec le RTRGFQ, le cabinet de la ministre responsable de l’Habitation a indiqué que le Plan d’action gouvernemental en habitation prendra en considération les besoins des femmes et qu’il y a une ouverture à évaluer si des actions peuvent être bonifiées. « Le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec a proposé des solutions pour réellement sortir de cette crise qui ne touche pas tout le monde de la même manière et nous espérons que la ministre responsable de l’Habitation en tiendra compte. Nous surveillerons avec attention le plan d’action qu’elle déposera prochainement », conclut Audrey Gosselin Pellerin, du RTRGFQ.

Le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec (RTRGFQ) est un organisme féministe de défense collective des droits travaillant sur les questions touchant les intérêts et les droits des femmes en tenant compte de l’intersection des divers systèmes d’oppression. Il s’agit d’un regroupement provincial composé des Tables régionales de groupes de femmes représentant les 17 régions du Québec. Le RTRGFQ est en action depuis 2001 pour favoriser l’égalité pour toutes les femmes.

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Pour information et demandes d’entrevue

Royse Henderson
Organisatrice féministe politique
514 725-7049 | royse.h@reseautablesfemmes.qc.ca

Pour télécharger le communiqué, cliquez ICI.
Pour télécharger l’argumentaire féministe sur le droit au logement, cliquez ICI.

Communiqué : crise du logement en Estrie

Communiqué de presse

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

CRISE DU LOGEMENT : BUDGET RÉVOLTANT !

 

Sherbrooke, le 2 avril 2022 – Les groupes de la société civile demeurent en colère contre le budget déposé par le ministre Girard le mardi 22 mars 2022. Un budget électoraliste qui aura un impact négatif sur l’appauvrissement de la population à faible et moyen revenu puisqu’il n’y a aucune mesure structurante afin de permettre à la population de se sortir la tête de l’eau.

Les 3 milliards 200 millions de dollars garochés par la fenêtre en distribuant un maigre 500 $ non récurrent pour contrer l’inflation auront un impact très modeste sur les augmentations substantielles des coûts liés au logement, à l’alimentation, au transport, etc. En plus, Revenu Québec va se servir en premier pour recouvrir de vieilles dettes. Ainsi, 1,2 million de contribuables n’auront pas accès en totalité ou en partie à leur 500$. Rappelons qu’à Sherbrooke, le coût du logement à lui seul a augmenté dans la dernière année de 8,7 % selon le rapport de la SCHL. Les dernières données nous indiquent qu’au Québec, l’inflation est de 4,7 %. Il est plus que temps de prendre cette crise sociale au sérieux.

Les sommes consenties dans le dernier budget pour respecter la promesse électorale de la CAQ sont nettement insuffisantes ; c’est à peine la moitié des 9600 logements sociaux non réalisés par les gouvernements précédents qui seront complétés. L’annonce du 1er avril du gouvernement du Québec de verser 14.3 millions aurait été donc bienvenue beaucoup plus tôt. Le gouvernement saupoudre ainsi des gouttes dans l’océan tout en annonçant un nouveau programme en habitation de logements locatifs teinté sinon inspiré de la stratégie canadienne du logement mettant fin ainsi au seul programme de logement social, Accès Logis.

Pour régler cette crise qui dure depuis près de 20 ans, nous exigeons la mise en œuvre d’une commission d’enquête publique, indépendante et itinérante qui prendra le temps d’évaluer les besoins réels afin de trouver des solutions à court, moyen et long terme. Il est aussi primordial de réaliser un grand chantier de logement social de 50 000 unités sur 5 ans, comprenant un nouveau programme de HLM de 10 000 unités au Québec.

Ce budget ne vient pas non plus résoudre les problèmes de sous-financement chronique des organismes communautaires, puisque les investissements annoncés pour les organismes en santé et services sociaux couvriront à peine 5% des besoins exprimés en Estrie selon nos calculs. De plus, l’accroissement des inégalités sociales rime avec un plus grand afflux de besoins de la population envers le communautaire et c’est notamment les organismes en défense collective des droits qui verront leur charge de travail augmenter, sans ressource financière supplémentaire réellement significative.

Pour le milieu syndical et étudiant, c’est aussi une déception. Ce gouvernement choisit de creuser le déficit social pour payer une dette qui est largement maîtrisée et il n’investit pas pour assurer une plus grande accessibilité scolaire. Il n’y a rien de concret non plus pour enrayer la crise climatique qui touche et qui touchera davantage les personnes au bas de l’échelle sociale.

De plus, ce budget ne peut se targuer d’être féministe ! Encore une fois, il y a un sous-financement déconcertant des secteurs propres aux enjeux qui touchent particulièrement les femmes. Sans un budget sensible au genre, il est impossible de mettre en lumière les inégalités qui subsistent entre les femmes et les hommes ainsi qu’entre toutes les femmes. Les femmes continueront de s’appauvrir et de vivre des discriminations systémiques ou du sexisme ordinaire. Depuis 1995, le mouvement des femmes réclame qu’une analyse différenciée selon les genres et intersectionnelle soit appliquée à l’ensemble de l’appareil étatique de manière transversale puisqu’elle a amplement fait ses preuves. Il serait grand temps que le gouvernement passe des paroles à l’action.

Surpris.es, non ; en colère, oui, car les plus grandes oubliées de ce budget sont les personnes à faible et modeste revenu qu’on laisse à elles-mêmes sans outils et sans ressources pour combler minimalement leurs besoins essentiels.

La campagne électorale provinciale se pointe à l’horizon. Les forces communautaires, syndicales, étudiantes, environnementales et féministes seront là pour exiger des partis politiques des engagements pour empêcher un saccage de l’État et du filet social québécois pour que se loger et vivre décemment ne rime plus avec se ruiner !

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Communiqué tiré de la publication originale de ConcertAction Femmes Estrie. Téléchargez le communiqué en cliquant ICI.

État des lieux – Droit au logement des Montréalaises

Le droit au logement des Montréalaises : on y travaille, et vous?

 

Montréal – 1er décembre 2021 – Dans le cadre des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, la Table des groupes de femmes de Montréal (TGFM) publie un état des lieux mettant en lumière les impacts de la pandémie et de la crise du logement sur le droit au logement des Montréalaises et le travail des organismes sur le terrain.

La crise du logement affecte durement les Montréalaises : « Elles se butent à une pénurie de logements abordables, de taille suffisante, accessibles pour les personnes à mobilité réduite et à de nombreux préjugés qui alimentent la discrimination et la concurrence en contexte locatif, explique Sally Richmond, directrice générale de Logifem. Elles peinent à faire valoir leurs droits devant les hausses de loyers, les situations d’insalubrité, les reprises et évictions et le harcèlement des propriétaires et du voisinage. »

La pandémie a enfermé de nombreuses femmes dans des situations de violence et d’abus et a profondément perturbé le quotidien de celles qui sont en situation d’itinérance. Quant à l’accès aux ressources d’hébergement pour femmes – déjà surchargées avant la pandémie – il est devenu plus difficile avec les mesures sanitaires. « Elles passent plus de temps à l’extérieur, se tournent vers des ressources qui ne répondent pas à leurs réalités ou restent dans des milieux violents, souligne Marina Boulos Winton, directrice générale de Chez Doris. Les groupes observent une détérioration de la santé mentale des femmes ce qui contribue à l’intensification des besoins et complique l’offre de soutien. »

Les listes d’attente pour le logement social et communautaire témoignent d’une importante pénurie qui alimente l’engorgement des logements transitoires et des hébergements d’urgence. S’ajoute à cela la lourdeur de la procédure d’attribution, les critères d’admissibilité et les règlements qui sont sources d’exclusion. « Il est urgent de soutenir le développement d’une diversité de ressources d’hébergement et de logements permanents accessibles et inclusifs pour répondre aux besoins variés des Montréalaises, souligne Sandra Babin coordonnatrice du Réseau Habitation femmes. Les groupes de femmes se mobilisent pour développer ces projets mais se butent à un manque de soutien financier endémique ».

La TGFM et ses membres espèrent que le lancement du rapport suscitera des échanges entre le milieu communautaire, institutionnel et politique et permettra de dégager des mesures concrètes et ambitieuses pour que les Montréalaises puissent enfin choisir des milieux de vie qui leur conviennent.

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Communiqués disponibles en français et en anglais 

Le rapport discuté dans les médias :

Pivot, Le DevoirLe Journal de Montréal, TVAThe Gazette, CBC.

En Estrie, des femmes en situation de handicap prennent la parole!

Jeudi le 3 décembre dernier, à l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, avait lieu le lancement du rapport de recherche : «En Estrie, des femmes en situation de handicap prennent la parole. Un chez soi accessible, abordable et sécuritaire».

Cette enquête, réalisée entre janvier 2019 et janvier 2020, a été menée par ConcertAction Femmes Estrie (CAFE) en collaboration avec Paul Morin de l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke, Promotion Handicap Estrie, le Comité Condition des Femmes Estrie de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) et Relais-femmes.

📎 Pour accéder aux rapports de recherche (version intégrale ou sommaire), veuillez suivre le lien suivant : concertactionfemmesestrie.org/realisations/recherche-logement

 

📝 Il est également possible de commander (gratuitement) un ou plusieurs exemplaires papier de ces documents en communiquant avec CAFE par courriel : info@concertactionfemmesestrie.org. Les envois postaux se feront à partir de janvier 2021.

 

Vous trouverez finalement le communiqué de presse ici.

 

Nous vous invitons à relayer l’information dans vos réseaux afin de faire rayonner ce projet de recherche innovateur, notamment en partageant la publication Facebook disponible sur la page de CAFE!