Pour une relance féministe et inclusive

En vue de la mise à jour économique et alors que le gouvernement prépare sa relance, le Réseau des Tables régionales des groupes de femmes du Québec se demande où sont les femmes dans cette reprise? Dans un mémo, il pose trois questions au gouvernement qui a la responsabilité de mettre en œuvre une relance porteuse de solutions pour toutes les Québécoises.

Par des actions d’éclat, des dépôts du mémo aux député.e.s aux quatre coins du Québec et une interpellation des ministres Sonia LeBel et Isabelle Charest, les Tables régionales demandent une relance féministe et inclusive qui soit réellement bénéfique pour l’ensemble de la société.

Lisez notre communiqué

 

Passez à l’action!

Téléchargez les vignettes à partager sur Facebook

Les trois vignettes reprennent le contenu du mémo au gouvernement en format médias sociaux.

Partagez-les à compter du 12 novembre en identifiant la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du Trésor, madame Sonia LeBel (@SoniaLeBelCAQ) ainsi que la ministre responsable de la condition féminine, madame Isabelle Charest (@IsabelleCharestBRMI) et en utilisant le mot-clic #relanceféministe

 

En format fil d’actualité 

 

En format story

 

Téléchargez le memo

 

 

 

 

 

 

Envoyez-nous des photos de vos actions, nous les partagerons ici et sur les médias sociaux!

   Les femmes de la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM) avec notre mémo devant les bureaux de la ministre Sonia LeBel

 

Le Regroupement des groupes de femmes de la Capitale-Nationale veut une relance écoféministe!

Un drop de bannière mémorable à Jonquière pour Récif02

La Table de concertation des groupes de femmes de Montréal répand la bonne nouvelle!

 

Un envoi plein de conviction de la part de la Table de concertation du mouvement des femmes – Centre du Québec

Manifeste de la défense collective des droits

Le 28 octobre dernier le Regroupement des organismes en défense collective de droits (RODCD) a dévoilé un Manifeste de la défense collective des droits (DCD) : Les droits, ça se défend, plus que jamais! pour dénoncer le recul des droits depuis la COVID-19 et rappeler le travail des groupes en DCD.

Le Réseau des Tables est fier d’avoir contribué à la rédaction du Manifeste à titre de membre du comité Actions collectives du RODCD.

Le Manifeste est disponible ici et vous êtes invité·e·s à l’appuyer!

Vous pouvez également visionner la vidéo, dans laquelle vous reconnaitrez Audrey Gosselin Pellerin, coordonnatrice responsable de la vie associative et de la mobilisation au Réseau des Tables.

Les groupes communautaires sont invités à partager sur Facebook un exemple concret de recul des droits que leur groupe a observé depuis la COVID, avec le mot-clic #défensededroits et en identifiant le ministre Jean Boulet.

Fin du projet « Pour une gouvernance équitable : des changements structurels sont nécessaires »

Pour souligner la fin du projet Pour une gouvernance équitable : des changements structurels sont nécessaires, Récif 02 tenait à souligner le travail soutenu qui s’est conclu par plusieurs politiques ou cadres.

La nouvelle ci-dessous, portant le titre « Les bons coups de l’égalité » est parue dans Le Nouvelles Hebdo, l’Étoile du Lac et le Progrès du samedi.

Extrait: La Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, les municipalités locales d’Albanel, de Lac-Bouchette, de Roberval et de Saint- Félicien ainsi que le Diocèse de Chicoutimi ont mis en place des stratégies pour l’avancement de l’égalité au sein de leur organisation grâce au soutien de la Table de concertation des groupes de femmes du Saguenay–Lac-Saint- Jean – Récif 02.

Accompagnées par la chargée de projet de Récif 02, Gisèle Dallaire, ces six instances ont élaboré différentes stratégies afin d’améliorer la situation sur leur territoire. Elles ont notamment formé des comités visant cet objectif.

Notons que dans les municipalités locales et la communauté de Mashteuiatsh, les comités ont été formés par des membres du conseil municipal ou du conseil des élus, ainsi que des personnes travaillant à la municipalité ou au conseil, ou qui y sont impliquées.

 

Urgence d’agir : pour un plan d’action en santé et bien être des femmes qui répond vraiment aux besoins des femmes

Visionnez la conférence de presse ici

Montréal, Québec, le 28 octobre 2020 – Les regroupements féministes rassemblés tiennent à saluer la motion unanime prise le 29 septembre dernier, par les membres de l’Assemblée Nationale, qui a fixée à la fin décembre 2020 la date de sortie du Plan d’action en santé et bien-être des femmes (PSBEF). Après cinq ans d’absence, il est plus qu’urgent de sortir ce Plan pour répondre aux besoins des femmes et de prioriser ceux des femmes marginalisées. Nous espérons grandement que cette fois-ci sera la bonne!

« La crise sanitaire a intensifié les inégalités de santé entre les femmes et les hommes, et entre les femmes elles-mêmes, générant un fossé de plus en plus important. Les indicateurs démontrent[1] un recul de près de 20 ans sur la santé et la qualité de vie des femmes dans les 17 régions du Québec. » soulève Marie-Andrée Gauthier, Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec. Les femmes, subissent les contres-coups de la crise et cela exacerbe leurs conditions déjà précaires : difficultés d’accès aux soins (en particulier en périnatalité et contrôle des naissances), soins à domicile chaotiques, conciliation famille – travail – études ardue, rôle de proches aidantes accentué, pertes d’emploi, insécurité économique, problèmes de santé mentale aggravés, hausse des responsabilités familiales, charge mentale, violences de toutes sortes.

Ce recul important lié à la santé des femmes, voire à leur émancipation, s’accentue lorsque ces dernières sont des femmes marginalisées par leur appartenance à une minorité ethnoculturelle, racisées, de la diversité sexuelle, en situation de handicap, itinérantes ou Autochtones. Les barrières pré existantes se sont, avec la crise, érigées en obstacles insurmontables.

Quand les femmes prendront-elles toute leur importance pour les gouvernements en place? Les femmes écopent fortement de l’absence de mesures qui misent sur la prévention et la prise en compte des déterminants de santé. Elles sont essentielles au système en tant que citoyennes et travailleuses actives, et il est plus que temps de répondre adéquatement à leurs besoins.

La sortie du Plan d’action pour la santé et le bien-être des femmes doit être imminente et le budget prévu doit être conséquent aux réalités multiples qui affectent la santé des femmes au Québec. Nous demandons au Ministre Dubé de tout en mettre en œuvre afin de respecter l’engagement de son gouvernement.

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Pour informations et demandes d’entrevue
Éliane Legault-Roy, relationniste
Cell.: 514-692-4762
eliane@beteferoce.com

[1] https://csf.gouv.qc.ca/article/publicationsnum/les-femmes-et-la-pandemie/?utm_source=Cyberimpact&utm_medium=email&utm_campaign=Infolettre-CSF-octobre-2020-v2

Maternité, chômage et discrimination: 6 femmes devant les tribunaux

Lundi le 26 octobre le Réseau des Tables a participé à un point de presse co-organisé par le Mouvement action chômage de Montréal, le Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi et le Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail.

Vous pouvez revoir la conférence presse ici 

et consulter le dossier de presse, comprenant le communiqué sur le site du MAC.

Image des femmes : Recueillir et mettre en scène la parole la parole de femmes et d’hommes de tous âges

Rouyn-Noranda, le 19 octobre 2020 – Le Regroupement de femmes de l’Abitibi-Témiscamingue, accompagné de l’artiste Marie-Eve de Chavigny, lance un appel à la participation régional pour recueillir des témoignages anonymes portant sur l’image corporelle féminine dans le cadre du projet de théâtre documentaire Image des femmes. Cette cueillette de témoignages aura lieu en novembre et décembre prochain et servira à la création d’une pièce de théâtre qui sera présentée en lecture publique en novembre 2021

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Cinq revendications et un an d’actions : LA MARCHE MONDIALE DES FEMMES À L’HEURE DE LA PANDÉMIE

Samedi le 17 octobre 2020 – La Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF) tenait ce matin une conférence de presse – s’inscrivant dans le contexte d’un 24h de solidarité féministe partout sur la planète – afin faire le point sur son plan d’action nouvellement adapté au contexte de la pandémie. En cette journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, la grande Marche qui devait avoir lieu à Terrebonne pour marquer la fin d’une année de mobilisations dans toutes les régions du Québec a été reportée à l’année prochaine.

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Zéro place! Une initiative de la Table de concertation des groupes de femmes GÎM

Au cours des derniers mois, la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie-les-Îles-de-la-Madeleine s’est intéressée à l’enjeu du manque de places en services de garde dans la région. Bien que cet enjeu existe depuis plusieurs années dans certains territoires, la pandémie a sans aucun doute accéléré et accru cette problématique et les besoins des familles en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Puisque les femmes sont affectées de façon plus importante par l’impossibilité d’avoir une place en service de garde pour leurs enfants lorsqu’elles en ont besoin, la Table de concertation des groupes de femmes GÎM a créé un micro-site où elles s’expriment sur les conséquences financières, personnelles et professionnelles du manque de place en services de garde.

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Monsieur le Ministre, cessez de prendre les femmes en otage

Cette lettre est parue dans La Presse du 23 septembre 2020

Elle est consignée par de nombreuses organisations et personnes, dont le Réseau des Tables de groupes de femmes du Québec

 

Monsieur le Ministre, depuis 18 mois, les responsables de services éducatifs (RSE) en milieu familial subventionné revendiquent des conditions de travail décentes. En effet, leur revenu équivaut actuellement à un salaire horaire de 12,42 $, soit un salaire en dessous du salaire minimum. Elles demandent une subvention équivalente à un salaire horaire de 16,75 $, ce qui correspond – seulement – au premier échelon pour une éducatrice non qualifiée en centre de la petite enfance (CPE).

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Sans garderie, c’est le retour aux chaudrons pour les femmes de Chaudière-Appalaches!

Lévis, le 21 septembre 2020 – Des centaines de familles de Chaudière-Appalaches se retrouvent sans service de garde aujourd’hui. Après avoir fermé leurs portes pour une journée complète le 1er septembre dernier, les responsables de service de garde (RSG) en milieu familial de Chaudière-Appalaches déclenchent une grève générale illimitée. Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches rappelle que cette profession est pratiquée essentiellement par des femmes et que les métiers traditionnellement féminins relatifs au travail du care, tels les RSG, sont socialement dévalorisés.  Dans le cas des RSG, ce sont des femmes que l’on maintient dans des conditions précaires avec un salaire moyen net de 27 000 $ par année.

Cette revendication légitime des RSG et l’impact de cet arrêt de service met aussi en lumière la fragilité de la place des femmes sur le marché du travail.

  • En 2018, les femmes de la région de Chaudière-Appalaches gagnaient 77 % du salaire des hommes (ISQ, 2019). Lorsqu’un salaire est à sacrifier au sein d’un ménage pour qu’un parent reste à la maison avec les enfants, c’est généralement le moins élevé, donc bien souvent celui de la femme.
  • En Chaudière-Appalaches, 70 % des familles monoparentales ont à leur tête une femme (Statistique Canada, 2017).Difficile d’imaginer la situation, voire le casse-tête, de ces femmes qui se retrouvent sans garderie du jour au lendemain!
  • En Chaudière-Appalaches, près de 30 % des femmes travaillent dans le domaine de la vente et du service (SCF, 2019). Comment est-ce possible pour ces femmes de concilier le fait qu’elles n’ont plus de service de garde, avec l’impossibilité pour elles de faire du télétravail étant donné la nature de leurs emplois? Et c’est sans compter leur impossibilité de prendre des congés.
  • En Chaudière-Appalaches, 23 % des femmes travaillent dans le domaine des affaires, de la finance et de l’administration. Dans ce cas, le télétravail est possible. Or, un grand nombre de petites, moyennes et grandes entreprises de la région sont encore réfractaires à cette forme de travail et ajoutent des contraintes tels que la surveillance numérique à distance et l’ajout d’heures de travail pour compenser le supposé « manque de productivité ».

Finalement, devant un tel constat, comment est-il possible d’inclure les femmes dans une relance économique pour la région de Chaudière-Appalaches? Selon la directrice du Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches : « Cette situation sociale causée par le manque de places en garderie et la grève des RSG est un recul majeur pour les femmes de notre région qui ne peuvent pas être actives à leur juste capacité, car elles ont encore une fois la charge de la famille sur leurs épaules. Le gouvernement doit reconnaître que les RSG effectuent un travail important et exigeant. Les soutenir dans l’obtention de meilleures conditions de travail est une question d’égalité femmes-hommes. »

Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches (RGFCA) est un regroupement régional de (23) groupes de femmes qui travaille à la défense des droits et à l’amélioration des conditions de vie des femmes.

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Source :
Karine Drolet et Katherine Tardif
Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches
418 831-7588
www.femmesca.com